Poétique de la toile vide, ou l’envers de l’ekphrasis - Université de Lorraine Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Les Lettres romanes Année : 2014

Poétique de la toile vide, ou l’envers de l’ekphrasis

Christian Chelebourg
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1049751

Résumé

Il y a un narcissisme plastique de l’imitation qui culmine dans le trompe l’œil en peinture, dans l’ekphrasis en littérature. Que signifie des lors, pour le sujet écrivant, le renoncement a la description d’un tableau ? À travers l’étude d’« El Desdichado » de Nerval, de l’édition préoriginale du Chef-d’œuvre inconnu de Balzac, de « Salvator Rosa » d’E.T.A. Hoffmann, du Trésor d’Arlatan de Daudet, de quelques vers de Rimbaud et de quelques planches d’Hergé, on voit se profiler cinq types de reveries sur la toile vide, organisées selon une dynamique qui rend le tableau d’autant plus agissant sur la fiction que sa description en est absente ; et motivées par l’instauration d’un rapport de proximité, de complicité meme, entre auteur et lecteur, engageant entre eux un partage de sentiments ou de valeurs.

Mots clés

Domaines

Littératures
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01372691 , version 1 (27-09-2016)

Identifiants

Citer

Christian Chelebourg. Poétique de la toile vide, ou l’envers de l’ekphrasis. Les Lettres romanes, 2014, 68 (1-2), ⟨10.1484/J.LLR.5.102127⟩. ⟨hal-01372691⟩
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