Le feu bactérien est un pathogène qui a su se démarquer au fur et à mesure des années dans le domaine pomicole et ce, dans le monde entier. Même si dans beaucoup de pays, les pratiques de lutte intégrée contre cette maladie ont permis de la stopper, elle n’en est pas moins présente en Amérique du Nord où la monoculture, les conditions climatiques et l’étendue massive de pommiers lui permettent de se répandre. Provoquée par la bactérie Erwinia amylovora, les ravages causés sur les vergers sont considérables et il est dans l’intérêt de tous les pomiculteurs de s’en protéger. Le meilleur moyen de lutter contre le feu bactérien reste la prévention. Ainsi des modèles de prévision sont à disposition des agriculteurs pouvant les aider quant au choix du traitement à appliquer. Afin de perfectionner ces modèles, toutes les données supplémentaires ont leur utilité. Cette étude permet de peaufiner cela grâce à son double objectif. Dans un premier temps, elle présente la création d’un protocole de quantification bactérienne sur fleurs ouvertes avant la floraison. Et dans un deuxième temps, elle met en place une méthode de mesure de l’efficacité d’un produit sur le feu bactérien en reproduisant au mieux les conditions environnementales (température, humidité, fleurs ouvertes etc….)