Contexte de l'étude : Vieillissement de la population et augmentation de la dépendance font apparaître l'hospitalisation à domicile comme une priorité stratégique dans l'organisation du système sanitaire français. La bonne implantation territoriale et le fonctionnement efficace de ce mode de prise en chargedépendent de l'implication des médecins généralistes, véritables pivots de son organisation. Toutefois, leur investissement est encore mitigé.Objectifs : Mettre en évidence la connaissance de l'HAD par les généralistes, identifier les freins à l'utilisation de cet outil et évaluer l'influence des formations dispensées en comparant le nombre de prescriptions d'HAD entre médecins formés et non formés.Méthode : Envoi d'un questionnaire à 343 généralistes exerçant au sein du secteur de l'HAD de l'agglomération messine.Résultats : Le taux de réponse est de 47,2 % (162 répondants). Les généralistes sont bien informés de l'existence d?une structure HAD (99 %). Les obstacles à l'utilisation de l'HAD évoqués sont principalement d'ordre technique et 20 % des médecins méconnaissent le fonctionnement de la structure. 32 % estiment que la charge de travail est un obstacle. 62 % des répondants souhaitent être formés à l'HAD. Cette demande persiste chez 52 % des médecins déjà formés. Le nombre de patients suivis en HAD est similaire entre les deux groupes étudiés. La prescription d'HAD est significativement plus fréquente chez les généralistes formés.Conclusion : La connaissance de l'HAD sur le terrain est satisfaisante. Des freins persistent encore dans l?utilisation de l'HAD par les médecins généralistes. Notre étude prouve qu'il est possible de les réduire grâce à une formation adaptée, les généralistes formés reconnaissant mieux appréhender, prescrire et utiliser l'HAD