Certaines évaluations cliniques et paracliniques sont susceptibles d'être influencées par la qualité de la participation du patient. C'est le cas des mesures des forces musculaires fondées sur la dynamométrie. La dynamométrie isocinétique a été largement validée à condition que les contractions musculaires soient maximales. Il s'avère que le coefficient de variation qui définit la variabilité ne constitue pas un moyen suffisamment performant pour évaluer le degré d'effort. L'objectif du travail présenté est de définir une ou des méthodes permettant de mesurer la participation active du sujet exploré.Deux premiers chapitres sont consacrés aux rappels concernant la contractionmusculaire et la dynamométrie isocinétique. Les problèmes soulevés par la reproductibilité font l'objet d'un développement particulier.Le troisième chapitre est consacré à l'étude du coefficient de variation en conditions isométrique, isotonique et isocinétique.Les deux derniers chapitres sont consacrés à l'étude de la superposition des courbes en dynamométrie isocinétique et par le calcul de la différence entre les rapports des forces excentriques, concentriques, à haute et basse vitesse. Cette approche paraît la plus fructueuse mais ne peut, pour le moment , être validée que pour le sujet sain.Il en ressort que la dynamométrie isocinétique n'apporte pas d'éléments particulièrement discriminants dans la détection des efforts sous maximaux. Le thérapeute dispose seulement d'un plus grand nombre de données pour poser son diagnostique. La difficulté perdure et doit conduire à rester prudent dans nos jugements.