La néphrectomie partielle est en 2011 le traitement de référence des tumeursrénales de moins de 4 cm (T1a). Cette technique apporte des résultats carcinologiques comparables à ceux de la néphrectomie élargie, tout en assurant une meilleure préservation néphronique. La néphrectomie partielle laparoscopique est de réalisation délicate, avec pour principale conséquence une augmentation de la durée d'ischémie chaude. Elle n'est pratiquée que par certaines équipes entraînées. L'apport de la robotique, en facilitant l'acte chirurgical, permet d'allier les avantages d'une chirurgie mini-invasive et conservatrice.De mars 2005 à septembre 2010, 60 patients (38 hommes et 22 femmes) ontbénéficié d'une néphrectomie partielle coelioscopique assistée par robot (NPCAR).L'âge moyen était de 61,1 ans, la durée opératoire moyenne de 151,3 minutes, pour une durée d'ischémie chaude de 24,9 minutes. Les résultats oncologiques étaient : taille tumorale moyenne de 24,2 mm ; 79,4% de tumeurs malignes dont 58% de carcinomes à cellules claires ; marges chirurgicales saines dans 100% des cas ; absence de récidive avec un suivi moyen de 26,4 mois. Il n?a pas été noté d'altération de la fonction rénale à court et moyen terme. Une complication chirurgicale est survenue dans 8,3% des cas : 2 faux-anévrysmes artériels ; 2 hémorragies secondaires sur la tranche de section parenchymateuse ; 1 conversion en laparotomie.La robotique apporte dextérité, minutie et précision au chirurgien : ces qualitéssont fondamentales en chirurgie conservatrice rénale et font de la NPCAR une technique sûre et efficace, qui avec la diffusion de la robotique, sera vraisemblablement amenée à devenir le standard dans cette indication