La contraception est une mission du Généraliste qui peut être amené à poser des DIU. Le DIU est une méthode contraceptive efficace qui reste cependant sous-utilisée en France. L’objectif de cette étude était d’explorer les difficultés liées à la pose de DIU en médecine ambulatoire.Nous avons réalisé une étude qualitative à partir d’entretiens semi-dirigés réalisés entre juillet 2014 et janvier 2015 en Lorraine, incluant un groupe de Médecins Généralistes ayant une activité de pose régulière de DIU, et un groupe de Gynécologues ayant une activitéstrictement ambulatoire. Les données ont été enregistrées, retranscrites puis anonymisées.Dix Gynécologues et huit Généralistes ont été inclus. Il a été montré que la demande de DIU est actuellement en augmentation, et particulièrement chez la nullipare malgré les réticences de certains praticiens en raison des complications infectieuses. Les difficultés recensées étaient techniques (spasmes, malaises, douleur), psychologiques (appréhension du praticien, appréhension et questions éthiques chez la patiente), financières et médicolégales.La réticence chez la nullipare n’était pas toujours justifiée. Certaines stratégies telles quel’usage de Misoprostol, la prémédication, n’étaient pas toujours adaptées. Les complicationssont rares mais avaient un impact psychologique important. Soutenir la formation dans cedomaine permettrait de gérer ces difficultés et d’encourager la pose de DIU par le Généraliste lorsque le nombre de Gynécologues exerçant en ambulatoire tend à diminuer.Malgré les difficultés, la pose de DIU est un enjeu pour le Généraliste dans la prise en chargeglobale du parcours contraceptif de ses patientes