Les Babesia, parasites intra érythrocytaires découverts en 1888 par Babes, représentent un risque pour un grand nombre de mammifères.Parmi les soixante-treize espèces dénombrées, notre travail s'est centré sur B. bovis et B. divergens, parasites des bovins et occasionnellement de l'homme après piqûre de tique.Chez le bovin, les babésioses sont répandues dans le monde entier. En France, l'incidence de 0,4% par an pose un problème économique par baisse de production laitière et perte de bétail par décès.Depuis le premier cas mortel découvert en 1957 en Yougoslavie, une dizaine de cas de babésioses humaines ont été décrits en France.Cette infection constitue une urgence médicale, surtout chez les sujets splénectomisés, avec apparition d'une défaillance multi viscérale. Elle semble être sous-estimée par sa ressemblance avec la malaria.Des études ont été réalisées pour trouver un traitement antimicrobien adéquat.Face à l'épidémiologie de la babésiose humaine, notre travail à souligné le rôle de la rate dans la résistance à la maladie. Avec 250 000 splénectomisés et 6000 à 9000 splénectomies par an, la prise en charge des patients est indispensable.Les cas cliniques étudiés dans notre travail montrent l'importance du diagnostic et l'urgence dans l'initiation du traitement.