La douleur de la personne âgée est encore trop souvent sous-estimée car malévaluée et par conséquent insuffisamment soulagée. A travers une revue de la littérature, l'auteur tente de mettre en évidence la spécificitéà la fois clinique et thérapeutique de la prise en charge de la douleur de la personne âgée. Il présente une étude prospective portant sur cent-trente-huit personnes hospitalisées dans un service de long séjour. Les prescriptions d'analgiques ont été examinées durant cinq mois.l 'analyse des résultats montre que le paracétamol et les molécules appartenant au palier II occupent une large place dans l'arsenal thérapeutique et que la morphine et ses dérivés, jadis sous-employés, font partie aujourd' hui des traitements quotidiens. Les résultats ont été comparés à d'autres semblables retrouvés dans la littérature.Enfin, l'auteur fait part des nouvelles mesures et initiatives concernant ce sujetd 'avenir, ainsi que des avancées thérapeutiques de ces dernières années.