L'un des plus grands challenges de la protéomique réside dans l'étude de l'expression des protéines impliquées dans les pathologies de type cancers, ceci avec une grande sensibilité, des temps d'analyses les plus courts possibles et en utilisant le moins d'analyte.Les puces à protéines constituent des outils très prometteurs pour répondre à cette demande, plus particulièrement grâce aux anticorps qui permettent d'identifier rapidement des biomarqueurs utiles au diagnostic.Des expériences ont été menées au DCPR (Département de Chimie Physique des Réactions) de l'ENSIC (Ecole Nationale Supérieure des Industries Chimiques), en collaboration avec l'équipe "Oncogenèse bronchique : chimioprévention et immuno-modulation épithéliale" (U724/CRB, Nancy) dans le but de préparer un support de verre silanisé devant permettre l'immobilisation d'anticorps anti-récepteurs de rétinoïdes, pour une application dans le diagnostic du cancer bronchique.Ce travail expérimental a démontré qu'il était possible de préparer un support fonctionnalisé, à partir d'une simple lame de verre compatible avec tous les systèmes automatisés classiques disponibles dans les laboratoires d'analyse médicale ou d'anatomo-pathologie, ceci permettant d'envisager ultérieurement le greffage d'anticorps pour l'élaboration d'une puce.