Introduction : La curarisation résiduelle est une problématique ancienne et qui persiste.Le sugammadex est une molécule qui pourrait changer la donne grâce à sa capacité dedécurarisation rapide des curares stéroïdiens et plus particulièrement le rocuronium. Néanmoins il existe dans la littérature des défauts d'antagonisation du rocuronium par le sugammadex.Matériels et méthodes : Les mises en défaut d'antagonisation du rocuronium par le sugammadex ont été répertoriées par une revue systématique de la littérature. La recherche était réalisée auprès de MEDLINE et de CENTRAL. Les échecs étaient catégorisés en 2 groupes : Les retards de décurarisation de plus de 5 min mais de moins de 10 minutes dans un premier temps, et les échecs de décurarisation caractérisé par uneabsence de décurarisation au bout de 10 minutes, une nécessité d'une deuxième injection de sugammadex ou une recurarisation malgré l'utilisation du sugammadex.Résultats : La recherche a permis de répertorier 28 études rapportant une mise en défaut du sugammadex. Parmi les 28 études il existait 12 études rapportant des retards de décurarisation, 8 études rapportant des échecs de décurarisation et 8 études rapportant des retards de décurarisation et des échecs de décurarisation.Conclusion : Les mises en défaut de décurarisation du rocuronium par le sugammadex restent peu fréquentes, Les principales causes de mise en défaut du sugammadex restent en premier lieu: un sous dosage du sugammadex (n=7) et un défaut de monitoring (n=4) . Néanmoins ils ne sont pas exceptionnels dans la littérature, notamment dans certains cas particuliers et ils doivent retenir notre vigilance notamment pour des patients pouvant être à risque. Bien qu'il existe de nombreuses contradiction dans la littérature, notre étude a permis de mettre en évidence des population à risque, à savoir: les insuffisants rénaux, les patients âgés (#gt#65 ans), les patients porteurs d'une hépatopathie chronique, les patients insuffisants cardiaques, les patients bénéficiant d'un traitement par magnésium et lespatients myasthéniques