La prévalence du syndrome métabolique et de ses manifestations est en constante augmentation et constitue un problème de santé publique préoccupant dans le monde. Le syndrome métabolique consiste en l’association en une seule entité, chez un même individu, de différents facteurs métaboliques et hémodynamiques, conférant un risque accru de diabète de type 2 et/ou de maladies cardiovasculaires. Il en existe plusieurs définitions (OMS, EGIR, NCEP-ATP III, AACE et IDF), mais toutes incluent un ensemble de critères : glycémie élevée ou diabète de type 2, hypertension artérielle, dyslipidémie et excès de tissu adipeux viscéral, cliniquement évalué par le tour de taille. Plusieurs études ont montré que la qualité de l’alimentation influence la survenue d’un syndrome métabolique, même si certains résultats restent discordants. C’est pourquoi, l’objectif principal de cette étude est d’analyser les habitudes alimentaires chez des sujets ayant constitué un syndrome métabolique, issus de la cohorte Stanislas et chercher à identifier d’éventuels déterminants nutritionnels pouvant être impliqués dans la survenue de ce syndrome. Nous avons montré que la consommation de fruits, fruits secs et oléagineux semblait avoir un effet protecteur sur ce syndrome.