La contraception fait partie intégrante du mode de vie des femmes d’aujourd’hui. Un large panel de méthodes contraceptives est disponible, permettant à chacune de trouver celle qui sera la mieux tolérée et qui correspond le mieux à son mode de vie. Ce travail présente en détail les différents types de contraceptifs mis sur le marché français, en regroupant un ensemble d’informations et de conseils relatifs à chacun d’entre eux afin de permettre un usage optimal, dans l’objectif de réduire les risques de mauvaise utilisation. L’analyse des connaissances des utilisatrices concernant le bon usage de toutes ces méthodes contraceptives est réalisée grâce à un support d’enquête proposé directement au comptoir de pharmacies en région Lorraine. Il s’agit d’une enquête épidémiologique descriptive transversale incluant uniquement et de manière anonyme des femmes de 18 à 50 ans utilisant un contraceptif. Les résultats de cette enquête ont démontré que l’intérêt des femmes relatif à la contraception ne dépend pas de leur âge. La contraception orale est de loin la méthode la plus utilisée avec 73,7 % des répondantes qui en sont utilisatrices, suivie par le dispositif intra-utérin avec 19,3 % d’entre elles. Les réponses aux questions relatives à la contraception orale ont démontré qu’une grande partie de ses utilisatrices sont informées sur l’attitude à adopter en cas d’oubli de pilule mais pour la moitié d’entre elles, ces oublis sont réguliers, ce qui risque d’entraver l’efficacité de la pilule. Quant aux autres méthodes, les résultats font ressortir un manque d’informations global sur leur mode d’utilisation. Le pharmacien a toute sa place dans la contraception afin d’intervenir dans une démarche de conseils et d’accompagnement, comme l’affirment 89,7 % des femmes interrogées. Cependant, un quart des répondantes dénoncent un manquement à cette tâche. Des fiches conseils regroupant l’essentiel des informations nécessaires pour chaque contraceptif ont finalement été réalisées dans le but d’appuyer chaque délivrance et ainsi réduire les risques de mauvaise utilisation par manque d’informations.