D’ici 2035, le nombre de cas de cancers devrait augmenter de 78% selon l’OMS et l’IARC. Si les traitements existants sont multiples et évoluent aujourd’hui vers la thérapie personnalisée, la survenue d’effets indésirables tend elle aussi à progresser. Parmi les événements iatrogènes rencontrés, les manifestations cutanées font partie des plus courants. Au-delà de la composante pathologique, qui varie d’une simple sécheresse cutanée à des cas beaucoup plus graves comme un syndrome de Lyell, la dimension psychologique est également à prendre en compte, très importante dans le cadre du cancer. Diverses études, publications et statistiques vont nous permettre d’observer l’intérêt et l’efficacité de la dermocosmétique dans la prise en charge des effets indésirables cutanés. Par sa proximité avec le patient, le Pharmacien a pour rôle d’accompagner le patient en lui prodiguant les bons conseils, sans omettre de l’orienter vers les professionnels de Santé spécialisés lorsque cela est jugé nécessaire (Dermatologue, Podologue, Oncologue, Médecin généraliste…). Il convient enfin d’associer la mission de veille sanitaire au suivi du patient, notamment par le circuit de pharmacovigilance, outil indispensable à la réévaluation perpétuelle du médicament et des risques affiliés. Des fiches-conseils sont élaborées pour chaque effet indésirable cutané étudié, dans le but de faciliter la pratique à l’officine.