Anti mullerian hormone is correlated with HER2 status in breast cancer
Évaluation de l'impact des facteurs histopronostiques du cancer du sein sur la réserve ovarienne, chez les femmes de moins de 42 ans
Abstract
INTRODUCTION : Le cancer du sein est l'un des cancers les plus communs et agressifs de la femme jeune. L'objectif a été d'évaluer l'impact des facteurs histopronostiques du cancer du sein sur les marqueurs de la réserve ovarienne, avant tout intervention thérapeutique et évaluer si la réserve ovarienne peut être représentée par les mêmes marqueurs que les patientes infertiles. MATÉRIELS ET MÉTHODES : 186 patientes atteintes d'un cancer du sein, diagnostiquées dans 2centres de cancérologie français. Leur réserve ovarienne a été testée, dès le diagnostic, par l'hormone anti-müllérienne (AMH), et le compte des follicules antraux (CFA). RÉSULTATS : En analyse univariée, le CFA et l'AMH ne diffèrent pas significativement selon le statut RE, RP, TNM (p = 0,699). L'AMH semble être plus élevée dans le groupe avec un cancer du sein HER2 positif (p = 0,052). En analyse multivariée, avec l'AMH et le CFA ajustés sur l'âge (< 35 ans), si le statut HER2 est positif, l'AMH moyenne est de 4,2 ng/mL, versus 2,63 ng/mL s'il est négatif (p = 0,014). DISCUSSION : Ces résultats peuvent s'expliquer par de multiples voies cellulaires physiologiques et pathologiques. L'activation de la voie PI3K, par l'hétérodimérisation de HER2 dans le cancer du sein HER2 positif, induit également l'activation de la voie NF-κB, qui est lui-même impliqué dans la division cellulaire, l'inflammation, l'inhibition de l'apoptose et les métastases. Ces voies sont promues par AMH. C'est pourquoi, le CFA devrait être préféré chez les patientes atteintes de cancer du sein car il n'est pas affecté par les facteurs pronostiques du cancer et donc est plus représentatif de la réserve ovarienne
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