La Nouvelle-Calédonie est un sanctuaire pour la biodiversité, on a recensé à ce jour plusieurs centaines d'espèces de plantes médicinales. La flore néo-calédonienne présente un taux d'endémisme d'environ 76%. Les Kanak sont la population autochtone de l'île. La médecine traditionnelle se pratique et fait partie du système social kanak. Ce peuple a sa propre vision de la maladie ; la richesse de la culture kanak leur permet l'utilisation de nombreuses plantes médicinales. Les plantes ethnomédicinales proposent une alternative par rapport aux traitements occidentaux. Parmi ces plantes, nous avons choisi de s'intéresser à l'espèce Asplenium nidus L. régulièrement utilisées à Lifou, et plus généralement dans le Pacifique et également de deux autres espèces qui sont consommées en tant que complément alimentaire sur l'archipel : Pteridium esculentum(G. Forst) Cockayne et Microsorumpunctatum(L.) Copel. Tout d'abord, une description de la Nouvelle-Calédonie pour comprendre la richesse de sa biodiversité, en fonction de sa géographie, du climat, du sol … Ensuite nous évoquerons la place de la médecine kanak au sein de l'île. Concernant la principale fougère étudiée, une description précise sera établi, puis son usage dans le monde. Les différentes molécules isolées seront dévelopées, et pour chacune d'elles, la structure chimique a été indiqué. La fougère Asplenium nidus L a montré à travers diverses études, des propriétés médicinales intéressantes : anti-bactérien, anti-viral, anti-oxydant … Cette plante renferme de multiples vertus, des recherches poussées pourraient mettre en évidence l'utilisation de cette fougère en tant que complément alimentaire dans la médecine conventionnelle. Les deux autres fougères sont elles aussi dotées de vertus médicinales et sont surtout utilisées pour l'alimentation.