Mapping the low-tech concept: guiding design towards sustainable technologies
Cartographie du concept low-tech : guider la conception vers des techniques soutenables
Résumé
The current exposure of societies to climate risk is largely due to the evolution of our technical culture. Ergonomics has encountered difficulties to mitigate the impact of this technical culture (automation, specialization, etc.) on human well-being. Low-techs propose a reconfiguration of our relationship to technology but suffers from being ill-conceptualized. In order to map this field, and to initiate a debate within our community, a study was conducted with 26 experts. The results revealed that 8 categories of criteria can contribute to frame low-techs: Empowering/Emancipating, Renewing Design Practice, Critical, Demechanized, Local, Psychologically Transformative, Radically Useful, and Technically Sustainable. This study shows that low-tech is more than an opposition of technical degree with high-tech, that ergonomics is legitimate to act within this framework and that low-techs offer a technical perspective allowing to give back some power of action to the ergonomist.
L’exposition actuelle des sociétés au risque climatique est en grande partie due aux évolutions de notre culture technique. L’ergonomie a d’ailleurs rencontré des difficultés pour atténuer l’impact de cette culture technique (automatisation, spécialisation etc.) sur le bien-être. Les low-tech (ou basses technologies) proposent de reconfigurer notre rapport à la technique mais souffrent d’une conceptualisation floue. Pour cartographier ce domaine, et en permettre la mise en débat dans notre communauté, une étude a été menée auprès de 26 experts. Les résultats font apparaître 8 catégories de critères permettant de définir le low-tech : Autonomisant/Émancipant, Conception renouvelée, Critique, Démécanisé, Local, Psychologiquement transformateur, Radicalement utile et Techniquement soutenable. Cette étude montre que le low-tech est plus qu’une opposition de degré technique avec le high-tech, que l’ergonomie est légitime pour s’en saisir et que le low-tech offre une perspective technique permettant de redonner du pouvoir d’agir à l’ergonome.
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