Assessment of psychosocial risks and stress in general medical regulators of MEDIGARDE in Moselle
Évaluation des risques psychosociaux et du stress chez les médecins généralistes régulateurs de MEDIGARDE en Moselle
Abstract
INTRODUCTION : Le stress et les risques psychosociaux (RPS) font l’objet d’une recherche de plus en plus étoffée dans le milieu médical. Cependant, la régulation médicale concerne une part réduite de praticiens, ce qui est encore plus marqué lorsque l’on s’intéresse aux médecins généralistes régulateurs, avec une littérature quasi inexistante. OBJECTIF : Ce travail cherche à d’évaluer le niveau de stress et à identifier les risques psychosociaux liés au travail des médecins généralistes régulateurs libéraux de MEDIGARDE 57. MÉTHODE : Etude quantitative transversale avec utilisation d’auto-questionnaires auprès des médecins généralistes régulateurs libéraux de MEDIGARDE 57. RÉSULTATS : Dans une première partie, les médecins régulateurs ont répondu à différents questionnaires afin d’évaluer le stress professionnel et les RPS. Ensuite, différentes données ont été collectées dont une EVA, dite de stress, après chaque appel en régulation. 17 praticiens ont participé à cette étude (74% de répondant) et 414 appels analysés. La prévalence du Burnout évaluée par le questionnaire MBI était de 18%. Deux dimensions des RPS posaient principalement problèmes aux médecins généralistes régulateurs : « Exigence émotionnelle » et « Horaires de travail difficiles ». L’EVA moyenne pour l’ensemble des appels était de 1,69 avec un écart type de 1,21. La grande majorité des décisions prises en régulation étaient un conseil médical et l’intervention d’un médecin libéral de garde. CONCLUSION : Les résultats de cette étude montraient que les médecins généralistes régulateurs semblaient moins stressés que leurs homologues n’exerçant pas la régulation médicale, avec un niveau d’accomplissement personnel élevé et un épuisement émotionnel moins important. L’activité régulation médicale en tant qu’activité hors soins au cabinet semblait être liée à cette différence de même que la satisfaction des professionnels. D’autres travaux seraient nécessaires afin de confirmer ou non ces données et d’identifier les facteurs favorisant le bien-être au travail.
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