En 2017, la SFP et la SFN ont actualisé les recommandations de bonnes pratiques concernant les INBP pour diminuer la médicalisation des nouveau-nés bien portant. L’objectif de ce mémoire était d’analyser la mise en place des nouvelles recommandations à travers un audit clinique des pratiques professionnelles. Précisément de savoir si toutes antibioprophylaxies per-partum indiquées étaient pratiquées. Puis de voir si les enfants étaient classés dans le groupe qui correspondait à leur risque de développer une INBP. Et enfin de voir si leur surveillance était conforme à leur niveau de risque. Notre population étaient les nouveau-nés nés vivants, par voie basse et non prématurés. Nous avons réalisé un audit clinique des pratiques professionnelles sur 100dossiers médicaux après tirage au sort parmi les nouveau-nés dont la naissance avait eu lieu au cours du mois d’août 2018 à la Maternité du CHRU de Nancy. Sur 100 dossiers, 27 situations cliniques nécessitaient la mise en place d’une antibioprophylaxie perpartum. 24 antibioprophylaxies ont été administrées. 6 étaient considérées inadéquates. 9 enfants sur 27 n’étaient pas classés dans le bon groupe à risque d’infection néonatale. Les erreurs de classement des enfants venaient essentiellement d’écarts par rapport à la qualité de l’administration de l’antibioprophylaxie per-partum. L’amélioration des pratiques sur ce sujet est en cours à la Maternité du CHRU de Nancy, avec l’informatisation de plusieurs étapes de ce protocole. Une nouvelle diffusion du protocole nous semble une bonne solution pour corriger les erreurs. Un nouvel audit clinique serait intéressant pour mesurer l’efficacité des actions menées.