OBJECTIF : Évaluer l’impact de l’activité physique (AP) durant la grossesse sur la qualité, quantité du sommeil et sur la fatigue diurne maternelle. MATÉRIEL ET MÉTHODE : Revue systématique de la littérature incluant treize études publiées entre 2009 et 2019 en anglais ou en français. Un calcul des METSmin/ semaine pour chaque étude a été réalisé afin de pouvoir les comparer en termes d’intensité et de fréquence de l’AP. Les études ont été classé en trois catégories : >600, 600-1200, > 1200 METS-min/semaine. RÉSULTATS : La pratique d’une AP quelle que soit l’intensité pendant la grossesse a permis d’améliorer la qualité du sommeil maternel. Nos études retrouvaient un niveau de fatigue diurne diminué grâce à l’AP. La durée du sommeil diminuait avec l’avancée dans la grossesse néanmoins l’AP permet de limiter cet inconvénient. Ces améliorations ont été constatées pour les AP régulières débutées au 1er trimestre en particulier grâce à l’instauration de programme d’exercice physique quelle que soit l’intensité. CONCLUSION : L’AP a un impact positif sur le sommeil maternel ainsi que sur la fatigue diurne. La régularité de l’AP est primordiale par rapport à son intensité. Nous conseillerions aux femmes enceintes sédentaires de débuter une AP modérée ou de faible intensité régulière dès le 1er trimestre avec des exercices adaptés et pour celles déjà actives avant la grossesse, proposer de continuer et d’adapter cette AP avec l’évolution de la grossesse. Nous pouvons conseiller aux femmes enceintes la marche, la natation, le vélo stationnaire, les activités aérobies à faible impact, l’aquagym, le yoga et le pilâtes.