Social desirability, stress and health in police officers: preliminary results
Résumé
Purpose The purpose of this study is (1) to confirm the relationship between the two dimensions of social desirability (pretending and denying), self-reported stress and health reports in police officers and (2) to assess whether dysfunctions in basal cortisol profiles are related to social desirability. Design/methodology/approach Social desirability is known to influence how individuals respond to sensitive topics, such as questions concerning health in the workplace, and has usually been defined according to two dimensions: pretending and denying. However, it is not known whether social desirability is only a bias in responding to health surveys or a more general attitude of denying problems and pretending to be stronger than one is in the everyday life. If the latter is true, social desirability may have important health implications, and underlying mechanisms must be described. In total, 77 police officers completed questionnaires measuring social desirability (denying and pretending), perceived stress as well as mental and somatic health symptoms. They were further instructed to collect saliva samples for cortisol concentrations assays. Findings These preliminary results showed that denying was negatively related to the report of stress and health symptoms. Furthermore, police officers higher in pretending showed a flatter diurnal cortisol slope. Research limitations/implications The correlation between dysregulation of the hypothalmic-pituitary-adrenal (HPA) axis, as expressed by a flatter cortisol slope, and a higher score in the pretending subscale suggests that looking for social approval by inflating one's capacities is related to chronic work-related stress, making the individual more vulnerable to stress-related disease. Originality/value To study the potential health-relevant consequences and underlying mechanisms of social desirability bias related to police culture by including stress biomarkers.
Objectif L'objectif de cette étude est (1) de confirmer la relation entre les deux dimensions de la désirabilité sociale (faire semblant et déni), le stress autodéclaré et les rapports de santé chez les policiers et (2) d'évaluer si les dysfonctionnements des profils de cortisol basal sont liés à la désirabilité sociale. Conception/méthodologie/approche La désirabilité sociale est connue pour influencer la façon dont les individus réagissent à des sujets sensibles, comme les questions concernant la santé au travail, et a généralement été définie selon deux dimensions : faire semblant et nier. Cependant, on ne sait pas si la désirabilité sociale n'est qu'un biais dans la réponse aux enquêtes de santé ou une attitude plus générale consistant à nier les problèmes et à prétendre être plus fort que l'on ne l'est dans la vie de tous les jours. Si ce dernier est vrai, la désirabilité sociale peut avoir des implications importantes sur la santé, et les mécanismes sous-jacents doivent être décrits. Au total, 77 policiers ont rempli des questionnaires mesurant la désirabilité sociale (nier et faire semblant), le stress perçu ainsi que les symptômes de santé mentale et somatique. Ils ont en outre reçu pour instruction de prélever des échantillons de salive pour les dosages des concentrations de cortisol. Résultats Ces résultats préliminaires ont montré que le déni était négativement lié au signalement de stress et de symptômes de santé. De plus, les policiers plus élevés en simulation ont montré une pente de cortisol diurne plus plate. Limites/implications de la recherche La corrélation entre la dérégulation de l'axe hypothalmo-hypophyso-surrénalien (HHS), exprimée par une pente de cortisol plus plate, et un score plus élevé dans la sous-échelle de simulation suggère que la recherche de l'approbation sociale en gonflant ses capacités est liée à la stress lié au travail, ce qui rend l'individu plus vulnérable aux maladies liées au stress. Originalité/valeur Étudier les conséquences potentielles sur la santé et les mécanismes sous-jacents du biais de désirabilité sociale lié à la culture policière en incluant des biomarqueurs de stress.