Les années 1990 ont vu l’introduction du premier remède pharmacologiquement approuvé contre l’impuissance, le Viagra (sildénafil), faisant l’objet d’une forte publicité et provoquant une vague d’attention du public. La recherche de telles substances remonte à des millénaires et la littérature des civilisations nous apprend que la fascination de l’Homme pour une sexualité meilleure, plus forte, plus performante, s’apparente à une quête inlassable qui se poursuit encore aujourd’hui. Les troubles sexuels masculins et féminins ont toujours existé, mais ne sont reconnus et considérés par la médecine moderne que depuis quelques décennies. L’évolution des connaissances et surtout de la société permet à la sexualité de faire partie intégrante de la qualité de vie. C’est pourquoi l’objet de ce travail est de démontrer que certaines plantes peuvent justifier leur appellation d’aphrodisiaques si tant est que leurs effets sur la fonction sexuelle mais aussi dans la prise en charge des troubles sexuels, ont une efficacité réelle et prouvée. L’enjeu de cette démonstration est de déterminer l’intérêt et l’éventuelle place de ces plantes aphrodisiaques dans la prise en charge des troubles sexuels, dans une époque où la recherche d’un complément naturel à base de plantes s’intensifie, en raison de la diminution des effets secondaires. L’analyse de la littérature scientifique met en évidence des preuves tangibles de l’efficacité de certaines plantes comme la Maca, le Ginseng et le Tribulus. D’autres résultats encourageants concernent des plantes telles que le fenugrec ou le gingembre, mais nécessitent davantage d’études pour valider leurs effets sur la fonction sexuelle.