Quelles sont les alternatives possibles pour éviter les inhibiteurs de la pompe à protons et leurs effets indésirables au long cours ?
Abstract
Les inhibiteurs de la pompe à protons sont utilisés depuis près de 30 ans. Ils permettent de contrôler l’acidité de l’estomac. Cependant, leur utilisation reste controversée lors d’une prise au long cours. Les IPP peuvent entrainer des effets indésirables tels que : une hypomagnésémie, une hypocalcémie, un déficit en fer ou en vitamine B12. Leur utilisation prolongée peut conduire à des pathologies comme des pneumonies, des infections à Clostridium difficile ou encore des cancers. De nombreuses alternatives sont étudiées ces dernières années. Parmi elles, les règles hygiéno-diététiques semblent avoir un impact positif sur la qualité de vie du patient tout comme les antiacides et les probiotiques. Ces alternatives sont à envisager au cas par cas en fonction des patients et de leurs symptômes. Certains cas peuvent même être éligibles à la chirurgie par exemple. La plupart des alternatives potentielles ne présentent encore que peu de données pour l’instant. Mais certaines semblent prometteuses comme les réducteurs transitoires de la relaxation du SIO ou les bloqueurs d’acides compétitifs au potassium.
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