Grossesse et addictions : tabac, alcool, drogues, et médicaments : étude épidémiologique observationnelle descriptive monocentrique réalisée auprès de 42 sages-femmes hospitalières du CHR de Metz-Thionville de Janvier à Mars 2020
Résumé
Introduction : This research report deals with addictions to tobacco, alcohol, drugs, or medication during pregnancy. Addictions have consequences for pregnancy, the fetus, and the newborn. The midwife performs screening and patient management for dependent pregnant women. My goal was to question the knowledge midwives on the consequences of addictions during pregnancy and their professional practices. Methods : This was an observational, descriptive, monocentric quantitative epidemiological study on the analysis of the professional practices midwives on the screening and patient management of dependent pregnant women. I created a questionnaire to interview midwives. The study took place in hospitals in Metz and Thionville from January to March 2020. Results : I inquired into this with forty two midwives. They have all been confronted with addictions in their professional practices. Twenty nine percent of midwives thought that tobacco, opioid drugs, and psychotropic drugs were responsible for fetal abnormalities. Smoking was the only addiction routinely screened by midwives. Twenty four percent of midwives did not educate pregnant women about the dangers of addictions during pregnancy. Conclusion : My research taught me that the knowledge and professional practices of midwives about addictions need to be improved. The screening and patient management of addictions should be developed during midwife study and professional training. The goal is to improve the prevention and addictions screening during pregnancy
Introduction : La grossesse d’une patiente consommatrice de substances psychoactives est considérée comme à risque par la Haute Autorité de Santé (HAS). Des conséquences existent sur la santé de la mère, du foetus, du nouveau-né. La sage-femme intervient lors de la prévention, du dépistage, et de la prise en charge (PEC) des addictions. En quoi la connaissance des sages-femmes hospitalières sur les effets obstétricaux, foetaux et néonataux des addictions impacte sur les pratiques professionnelles de dépistage et de PEC des femmes enceintes consommatrices ? L’objectif principal de l’étude était de faire un état des lieux des connaissances et des pratiques professionnelles des sages-femmes hospitalières du CHR de Metz-Thionville sur les addictions et la grossesse. Méthode : Il s’agissait d’une étude épidémiologique observationnelle descriptive monocentrique quantitative portant sur l’analyse des pratiques professionnelles des sages-femmes hospitalières sur le dépistage et la PEC des femmes enceintes dépendantes réalisée à l’aide de questionnaires anonymes. Elle s’est déroulée au CHR de Metz-Thionville de Janvier à Mars 2020. Résultats : Au total, 42 sages-femmes ont participé à l’étude, et ont toutes été confrontées aux addictions dans leurs pratiques professionnelles. De plus, 29% des sages-femmes pensaient que le tabac, les médicaments opioïdes, et les psychotropes étaient responsables de malformations. Le tabagisme était la seule addiction dépistée systématiquement par l’ensemble des sages-femmes et 24% d’entre elles n’informaient pas les femmes enceintes sur les dangers liés aux addictions. Conclusion : Les connaissances et les pratiques professionnelles des sages-femmes au sujet des addictions sont à approfondir. Le dépistage et la PEC des addictions seraient à développer lors de la formation initiale et par des formations complémentaires, afin de promouvoir la prévention et le dépistage des addictions pendant la grossesse
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