Introduction : Les enfants issus de prématurité tardive, c’est-à-dire nés entre 34e et 36e SA en, représentent une morbimortalité bien supérieure à ceux nés à terme. Ils représentent 5,4% des naissances en France et constituent 75% de l’ensemble des prématurés. La problématique de cette étude a été : en quoi la corticothérapie anténatale, réalisée entre 240 et 346 SA impacte-t-elle l’état clinique des enfants nés entre 34e et 36e SA au CHR Metz-Thionville et leur prise en charge. Pour répondre à cette question, nous avons notamment comparé leur état clinique à la naissance. La population a été composée d’exposés (ayant bénéficié d’une corticothérapie anténatale) et de non-exposés (ceux qui n’en ont pas bénéficié). Méthode : Etude de type exposés-non-exposés, épidémiologique, analytique, rétrospective, monocentrique par analyse de dossiers médicaux. Elle a porté sur 143 enfants au sein de deux maternités du CHR Metz-Thionville, de janvier à décembre 2018. Résultats : Cette enquête a montré que 23,3 % (n=sept) des exposés avaient un APGAR < à sept à une minute de vie contre huit pourcent (n=neuf) chez les non exposés. Les exposés (n=30) sont restés hospitalisés en moyenne 11,16 jours contre environ 8,11 jours pour les non exposés (n=113). 13,3% (n=quatre) des exposés ont reçu de l’oxygénothérapie au cours de leur hospitalisation, et 8,84% (n=dix) des non-exposés en ont reçu également au cours de leur séjour. Conclusion : Cette étude n’a pas montré que les exposés s’adaptaient mieux que les non-exposés. Elle n’a pas non plus montré de diminution de la durée d’hospitalisation des exposés par rapport aux non-exposés. Néanmoins les exposés avaient un âge gestationnel souvent plus faible à la naissance que les non-exposés, ce qui pourrait expliquer ses résultats. Cette étude s’est montrée rassurante car les enfants nés entre 34e et 36e SA allaient globalement bien à la naissance