NTRODUCTION : La contraception de la femme jeune et de l’adolescente est un enjeu majeur de santé publique, notamment à cause du nombre d’IVG qui reste constant dans cette tranche d’âge. La pilule est la méthode la plus utilisée parmi la tranche d’âge des 15-24ans, et pourtant deux tiers des grossesses non voulues surviennent sous contraception. Deux causes principales se dégagent : une mauvaise utilisation de la méthode contraceptive et une contraception inadaptée à la patiente. Une consultation de première contraception structurée et actualisée est nécessaire pour une prise en charge optimale. OBJECTIFS : L’objectif principal était la mise au point des différentes méthodes contraceptives disponibles sur le marché et validées, évaluer leurs bénéfices, leurs risques, leurs mécanismes d’action. Repérer les freins du côté des généralistes à la prescription d’un autre contraceptif que la pilule et les attentes des jeunes femmes lors de la consultation dédiée à la contraception. L’objectif secondaire était l’élaboration d’un guide de prescription d’une contraception aux jeunes femmes et adolescentes à l’attention des médecins généralistes. MÉTHODE : Revue de la littérature (Recommandations officielles, PubMed, The Cochrane Library, Dynamed, Google scholar). RÉSULTATS : Il est recommandé de prescrire une pilule de 2e génération au Levonorgestrel en primo prescription chez la jeune femme ou l’adolescente sans facteurs de risque. Cette prescription est ensuite à réévaluer au cas par cas en fonction des effets secondaires et des demandes de la patiente. Les adolescentes sont en demande d’échanges sur les sujets relatifs à la sexualité ainsi que les risques d’IST si le médecin ose en aborder le sujet, en l’absence de leurs parents. De nombreuses patientes se disent satisfaites de la pilule comme moyen contraceptif pour peu qu’elles la supportent bien et qu’il n’y ai pas de défauts d’observance, cependant, elles sont également nombreuses à souhaiter que nous leur proposions l’éventail des méthodes disponibles et compatibles avec leur mode de vie et leurs convictions. Les médecins généralistes ne proposent pas de façon systématique un DIU ou un implant en raison d’un manque de maîtrise de ces gestes techniques, qui pourtant, sont tout à fait à la hauteur de leurs compétences lorsqu’ils y sont formés. Conclusion : Il faut promouvoir la formation des médecins généralistes dans le domaine de la contraception. Afin d’y contribuer, nous avons élaboré un guide de prescription à l’attention du médecin généraliste sur base de ce travail, afin d’améliorer la prise en charge des jeunes femmes et adolescentes en demande d’une contraception.