Effetcs of feed restriction after calving in sucker beef cows on fertility after induced estrus, LH secretion and ovarian activity. Relationships with metabolism and influence of a period of energy supplementation before mating
Effets d'une restriction alimentaire après vêlage chez la vache allaitante sur la fertilité à l'oestrus induit, la sécrétion de LH et l'activité ovarienne : liens avec le métabolisme énergétique et intérêt d'une supplémentation énergétique avant la mise à la reproduction
Résumé
The effects of feed restriction after calving were investigated in Charolais beef cows on epidemiological and biological reproduction parameters. Firstly, two epidemiological surveys have highlighted the influence of body condition score on the duration of postpartum anoestrus and on fertility at induced estrus. In herds with calvings d)lIing Winter, most of the cows presented allow body condition. In this case, a short period of energy supplementation or flushing before mating
may improve the ovulation rate. Therefore, three trials were realised in an experimental station between 1995 and 1997 to study the effects of a flushing on biological reproduction parameters such as LH secretion, follicular dynamics and steroidogenesis. It has been shown 1/ that a feed restriction
after calving results in a decrease in intrafollicular estradiol concentrations measured in large follicles 30 days after calving,without an effect on small follicles, 2/ that a flushing may improve the number of large follicles within a week and increase the plasmaticestradiol concentrations after implant removal, without an effect on LH secretion. Glucose loads have been performed to investigate the modifications of insulin metabolism and induced lower insulin concentrations in supplemented cows than in restricted cows, indicating that the sensibility of the tissues to insulin
was increased. To conclude, a short period of energy supplementation may stimulate ovarian activity by a metabolic signal, which might involve insulin.
Les effets de l'alimentation postpartum sur la fonction de reproduction ont été étudiés chez la vache allaitante charolaise d'un point de vue épidémiologique et biologique. Au cours d'une première étape, deux enquêtes épidémiologiques ont permis de mettre err évidence un effet de la note d'état corporel permettant d'estimer les réserves corporelles sur la durée de l'anoestrus postpartum et la fertilité à l'oestrus induit. Dans les élevages pratiquant des vêlages d'hiver, la majorité des femelles sont en état corporel insuffisant. Dans ce cas, une supplémentation énergétique de courte durée avant un traitement
de maîtrise des cycles peut améliorer les taux d'ovulation. Par conséquent, la seconde étape a eu pour objectf de préciser les effets d'une courte supplémentation sur les aspects biologiques de la reproduction chez des vaches restreintes à 70% des besoins énergétiques, comme la sécrétion de LH,
la croissance folliculaire et la stéroïdogénèse au cours trois essais expérimentaux, réalisés en station entre 1995 et 1997 avec des conditions d'alimentation contrôlées. Les résultats ont montré 11 qu'une sous-alimentation modérée après vêlage conduisait' à une diminution des concentrations intrafolliculaires d'oestradiol des gros follicules mesurées 30 jours après vêlage, sans effet sur le
nombre de petits follicules, 2/ que le flushing a un effet positif à court terme sur la croissance folliculaire terminale, avec une augmentation du nombre de follicules et sur la stéroïdogénèse, sans effet significatif sur la sécrétion de LH. Au niveau métabolique, des tests d'hyperglycémie provoquée ont mis en évidence une augmentation de la sensibilité des tissus à l'insuline chez les femelles
supplémentées, ce qui suggère que le flushing pourrait stimuler l'activité ovarienne par l'intermédiaire d'un signal métabolique, qui pourrait être l'insuline.