La présente recherche à pour objectif de mettre en valeur des rejets talqueux en cherchant leur reclassement dans des qualités nobles en se focalisant sur la séparation talc-carbonate-sulfure. Vu l'hydrophobie naturelle du talc, la méthode mise en œuvre est la flottation. La flottation répond aux conditions d'épuration. Les tests primaires conduisent à définir un essai de base à partir duquel les principaux paramètres pouvant influencer la qualité du flotté final ont été étudiés. Une étude de formulation de la blancheur est entreprise. Bien que présentant minéralogiquement une corrélation positive avec la teneur en talc, la blancheur des concentrés au delà d'un certain seuil de teneur ne vérifie plus cette corrélation. Parmi les paramètres prépondérants agissant sur la blancheur (W) des produits issus de ces rejets après traitement physico-chimique, on peut citer le mode du broyage. Il est le paramètre qui influence le plus la blancheur. La valeur de blancheur désirée de 88 n'a pu être atteinte qu'après un broyage à sec, Forplex à chocs. Lorsque les mêmes procédures de broyage et la flottation sont appliquées sur les produits commerciaux, confirmant l'effet de broyage, les valeurs de blancheur supérieures à 93 ont été obtenues. Des études, portant sur les qualités superficielles par IR et ATVC, sur l'hétérogénéité des surfaces par volumétrie d'adsorption de gaz, sur les paramètres structuraux par DRX, et sur les paramètres morphologiques par la géométrie fractale au travers de l'analyse d'images, ont été réalisées pour apporter des éléments de réponse à ces phénomènes. Le salissage des surfaces par des phases carbonatées induit une corrélation inverse par rapport à la blancheur. Cependant il ne peut pas être le seul responsable de la totalité de l'importante différence de la blancheur, W > 3% BaSO?, induite par les différents modes de broyage. Les variations d'homogénéité des faces latérales vont dans le même sens que les variations de blancheur. La morphologie des particules caractérisée par la dimension fractale montre une corrélation inverse entre la blancheur et les aspérités des particules.