Au cours de leur fonctionnement, les échangeurs de chaleur s'encrassent. Ce phénomène se traduit par une réduction des échanges thermiques et une augmentation des pertes de pression. Le dimensionnement actuel des échangeurs privilégie les échanges thermiques. Des études récentes ont montré que l'évolution des transferts thermiques n'est pas toujours apte a rendre compte seule de l'encrassement. Cette étude, basée sur le second principe de la thermodynamique, propose un modèle global et local (1D, 2D) basé sur le critère entropique d'encrassement, et fait intervenir simultanément les deux conséquences directes de ce phénomène, à savoir les dégradations thermiques et celles basées sur les pertes de pression. L'encrassement à été simulé par un dépôt de glace en conduite cylindrique. L'étude locale a permis la localisation précise et l'évolution des dégradations d'énergie. Le modèle est validé en transfert thermique