L'objectif de cette thèse est de retrouver un modèle explicatif du mécontentement à la base d'une théorie sociale constitutive, une théorie qui peut interpréter l'émergence et le développement du mécontentement. Alors, la question essentielle qui va se poser est de savoir pourquoi le mécontentement émerge et comment peut-il être développé, répandu et enfin localisé et contracté dans une société industrialisée présentant contexte social convenable ? Par la construction sociale du mécontentement on entend que le mécontentement est un sentiment naturel qui va être activé, intériorisé et puis extériorisé par des réflexions de situations objectivées de l'extérieur. Dans ce cas, le fonctionnement de mécontentement social et sa relation avec l'ordre social peuvent se remettre en question problèmatiquement. L'inteview avec le questionnaire a été choisi comme la méthod de cette recherche. Les résultats issus de questionnaires démontrent qu'en premier lieu, le mécontentement social se diversifie par certains critères sociaux propres, comme le processus de la professionnalisation ou la division du travail. En deuxième lieu, le mécontentement se fait progressivement relativiser plutôt par la pluralisation de l'injustice sociale et également par la confiance sociale. En troisième lieu, l'intensité et la puissance du mécontentement social se contrôlent socialement par les forces inégales des positions sociales. Enfin, le sentiment naturel de mécontentement va se socialiser dans un contexte social propre