Analysis of the exit from unemployement : the role of the spatial dimension of the job search
Analyse de la sortie du chômage : le rôle de la dimension spatiale de la recherche d'emploi
Résumé
This thesis proposes to analyze the role of the spatial dimension of the job search in the exit from unemployment. Our objective is to see whether the propensity to accept a longer commuting distance or to change residential location accelerate the exit from unemployment by allowing job searchers to look for employment where there are jobs. Two parts are considered, a theoretical part and an empirical part. In the theoretical part, we reason first in a setting where the unemployed cannot change residence. We emphasize the effect of residential location and that of potential commuting on the exit from unemployment. Then we are interested in taking residential mobility in the job search behaviour into account. In addition, we detail the question of the role of the spatial dimension of the job search in the exit from unemployment by taking into account the presence of a spouse. More precisely, we examine whether the presence of a spouse is likely to contribute to the determination of the spatial area of the job search and to model the choices of geographical mobility of the unemployed living in a partnership. In the empirical part, we use the data of the survey « Trajectoires des demandeurs d’emploi et marché local du travail ». The principal advantage of this survey carried out by the DARES is the importance of the spatial information. Using the tools of duration analysis, we test the impacts of residential location, future commuting and residential mobility on the duration of unemployment
Cette thèse se propose d’analyser le rôle de la dimension spatiale de la recherche d’emploi dans la sortie du chômage. Notre objectif est de voir si la disposition à accepter une plus longue distance de déplacement domicile-travail ou à changer de lieu de résidence accélère la sortie du chômage en permettant aux demandeurs d’emploi de chercher les emplois là où ils se trouvent. Deux parties sont envisagées, une partie théorique et une partie empirique. Dans la partie théorique, nous raisonnons, dans un premier temps, dans un univers où l’individu ne peut pas changer de résidence en mettant l’accent sur l’impact de la localisation résidentielle et celui de la distance domicile-travail potentielle sur la sortie du chômage. Dans un deuxième temps, nous nous intéressons à la prise en compte de la mobilité résidentielle dans le comportement de recherche d’emploi. Nous avons, par ailleurs, approfondi la question du rôle de la dimension spatiale de la recherche d’emploi dans la sortie du chômage en tenant compte de la présence d’un conjoint. Plus précisément, nous examinons si la présence d’un conjoint est susceptible de contribuer à déterminer la zone géographique de recherche d’emploi et à modeler les choix de mobilité géographique d’un d'un demandeur d'emploi vivant en couple. Pour la partie empirique, nous utilisons les données de l’enquête « Trajectoires des demandeurs d’emploi et marché local du travail ». L’avantage principal de cette enquête réalisée par la DARES par rapport à d’autres sources est l’importance de l’information d’ordre spatial. A partir des outils de l’analyse des durées, nous testons l’impact de la localisation résidentielle, celui de la distance domicile-travail potentielle et celui de la mobilité résidentielle sur la durée du chômage