Le bassin versant du Hodna (Algérie)
Résumé
Strongly marked by a mediterrenean climate with a tendency to aridity the Hodna has inherited from a pastoral society imbued with nomadic traditions. This has engenalered an organization of its area founded on the complementarity of different environments. This complementarity is linked with a constant movement of populations and herds, so, and movements of variable importance. The climati's aridity points on the weakness of precipitations on the nain part of the versant bassin. The chain of the Hodna stands as a barrier to the atmospheric disturbances coming from north. It constitues the southern limit to mediterranean influences. This situation is often aggraved by a high evapotranspiration a low vegetal cover favoring erosion. Climati's aridity does not necessarily mean absence of water, for the Hodna's inhabitants have practiced for a long time an irrigation which was based on flanned inundation, it attest for the absence of flow. Although the precipitations are weak, they fall down in the form of showers rendering the flows into swelling. Oueds, that are supplied by numerous springs, rising at the bottom of mountains, have brought not inconsiderable contributions. The following paradox : arid climate-abundance of water, is confirmed by the large potentialities of subterranean waters presented by the set up aquiferous. The improvement of hydraulic situation is most possible. It lies in the recovery of rain waters thanks to process of retain and to rational exploitation of subterranean waters so as to hope finally for an integrated development of the Hodna.
Fortement marqué par un climat méditerranéen à tendance aride, le Hodna a hérité d'une société pastorale imprégnée de traditions nomades. Ceci a engendré une organisation de son espace fondée sur la complémentarité de différents milieux. Cette complémentarité est liée à une mouvance constante des populations et des troupeaux, donc à des déplacements, de portée variable. L'aridité du climat met en évidence la faiblesse des précipitations sur la majeure partie du bassin-versant. La chaîne montagneuse du Hodna se dresse en barrière aux perturbations venant du Nord. Elle constitue la limite Sud des influences Méditerranéennes. Cette situation est souvent aggravée par une évapo-transpiration élevée et une faible couverture végétale favorisant le travail de l'érosion. Aridité du climat n'est pas forcément synonyme d'absence d'eau : les Hodneens ont depuis longtemps pratiqué une irrigation, certes basée sur l'inondation dirigée, elle atteste de la présence d'écoulement. Les précipitations, bien que faibles, tombent sous forme d'averses traduisant ainsi des écoulements en crues. Les Oueds, enrichis par les nombreuses sources qui sourdent aux pieds des montagnes, ont des apports non négligeables. Ce paradoxe : Climat aride-richesse en eau, est confirmé par les grandes potentialités en eau souterraine offertes par les aquifères en place (nappe phréatique et nappe en charge). L'amélioration de la situation hydraulique est très possible. Elle réside dans la récupération des eaux de pluies par des retenues et l'exploitation rationnelle des eaux souterraines pour enfin espérer un aménagement intégré du Hodna.