Le niveau de bruit ambiant d'une cabine audiométrique peut influencer les résultats audiométriques lors de l'audiométrie tonale liminaire. En effet, si celui-ci est trop élevé, il peut masquer les réponses d'un sujet testé. Dans le cadre de cette étude des mesures du bruit de fond de deux salles audiométriques ont été réalisées. La première mesure a été effectuée au sein de la salle la salle du Banc d'Essai au Seuil d'Audition (BESA) de l'INRS. La seconde mesure a été réalisée au sein de la cabine insonorisée de la Faculté de Pharmacie de Nancy. D'autre part des audiométries tonales liminaires ont été pratiquées dans ces deux salles sur des sujets normoentendants. Les normes ISO 8253-1 et 8253-2 relatent les niveaux de pression acoustiques maximaux admissibles lors de l?audiométrie en conduction aérienne et en conduction osseuse. Une étude comparative des niveaux de pression acoustique maximaux admissibles aux bruits de fond des salles audiométriques testées a été pratiquée. Différentes expériences ont été menées dans la cabine audiométrique standard de la Faculté de Pharmacie. Une dégradation de la perte tonale moyenne de 5 dB HL a été induite par une augmentation du bruit de fond réel de la cabine audiométrique. L'impact d'un bruit de fond de 40 dB A a été mesuré sur les courbes audiométriques d'un sujet unique sachant que le décret n°85-590 du 10 juin 1985 définit un niveau de bruit de fond de 40 dB A. Ainsi, ces différentes expériences ont permis de faire remarquer que le niveau de bruit de fond de 40 dB A reste relativement élevé.